Jean trouve que le white spirit pue

"Jean trouve que le white spirit pue" s’inscrit dans ma série sur l’identité masculine et la perception de l’autre. À travers ce jeu de mots entre la langue française et l’anglais, j’aborde avec humour une question grave : le racisme.
Ici, le titre détourne l’expression « white spirit » — ce solvant à l’odeur forte — pour pointer du doigt l’absurdité des préjugés raciaux et la violence qu’ils recouvrent.

Le portrait, celui d’un homme noir, est traité avec force et sensibilité. J’ai voulu qu’il dégage à la fois dignité et lassitude, comme un écho silencieux à ce que le racisme fait peser sur les corps et les regards.

Réalisée aux pastels à l’huile et à la peinture à l’huile pour le fond, l’œuvre (format A5) joue sur les contrastes de textures et de tons. Les empâtements, les gestes francs et les teintes vibrantes participent à cette tension entre ironie et dénonciation.

L’œuvre est vendue encadrée, dans un cadre noir sobre accompagné d’un passe-partout, pour laisser toute sa place au visage et à son intensité.